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Emissons

    Le Liban pourra t’il se relever ?


    Confronté à une grave crise économique et politique ayant déclenché en octobre dernier de violentes manifestations pour dénoncer la corruption, le pays du Cèdre s’enfonce chaque jour un peu plus.
    La dette atteint 92 milliards de dollars, 35,7% des jeunes sont aujourd’hui au chômage, et la présence d’1,6 million de réfugiés liée aux conflits régionaux, pèse lourdement sur l’économie libanaise.
    Dans ce contexte, le coronavirus, même s’il n’a fait à ce jour que peu de victimes dans ce pays d’environ 4 millions et demi d’habitants, est devenu secondaire pour les habitants.
    Si des aides internationales du FMI ou du Vatican sont attendues, sur place, la pauvreté, la faim et la colère gagnent du terrain.
    Dans ce pays du Moyen-Orient qui compte le plus grand nombre de chrétiens, l’Eglise, elle-même éprouvée par la crise, reste, selon ses moyens, au service des plus pauvres, à travers notamment la distribution de colis alimentaires. Quelles pistes porteuses d’espérance pour l’avenir du pays ?
    Eclairage d’Antoine Fleyfel, professeur à l’université Saint-Joseph à Beyrouth et spécialiste des chrétiens d’Orient.

  • Liban : l’épidémie frappe un pays déjà à genoux

    Après l'explosion...

    Après l'explosion qui a meurtri ce mardi 4 août 2020 la ville de Beyrouth, capitale du Liban, Oumayma Farah, déléguée générale de l'Ordre de Malte au Liban, et sur place au moment de l'explosion, nous raconte ce qu'elle a vécu.
    Elle témoigne aussi de l'état de la population sur place :
    "nous sommes tous hallucinés [...] c'est le chaos total".
    L'Ordre de Malte se mobilise sur place pour assister la population, soigner les blessés et subvenir aux besoins essentiels.
    Avec émotion, Oumayma Farah demande également de prier pour le Liban :
    "ne laissez pas tomber notre beau pays !"

  • Beyrouth : "Ne laissez pas tomber notre beau pays !"

    Après l’explosion, la capitale, le Liban pourra-t-il se relever ?

    Après l’explosion qui a ravagé une partie de Beyrouth, la capitale, le Liban pourra-t-il se relever ?
    Cette catastrophe vient en effet s’ajouter à une grave crise sanitaire et économique que traverse le pays depuis plusieurs mois.
    Face à ce défi de la reconstruction, les libanais se mobilisent ensemble, au-delà des différentes confessions, analyse le père Fadi Daou, président de la Fondation Adyan. Les chrétiens ont un témoignage à donner en ce temps d'épreuve, estime-t-il.
    Et en ce 6 août, jour de la fête de la Transfiguration du Seigneur, il appelle le monde à prier "pour que cette douleur transfigure le Liban."

  • Le Liban uni pour se relever