Présentation
L’association a débuté son activité en 1997. Le centre est situé dans la ville de Zgharta, près de Tripoli au nord du Liban.
Le Centre de la Providence accueille des enfants et adultes ayant différents types de handicap mental comme retard léger et moyen, infirmité motrice cérébrale et autisme.
Du point de vue sociologique les enfants viennent pour le plupart de familles pauvres. Seules 5 ou 6 familles ont la capacité de payer les 300 $, correspondant au coût annuel. Les études des enfants sont financées,
en partie par le Ministère des Affaires sociales et largement par des bienfaiteurs de la région du Nord, dont certaines versent une somme fixe tous les trois mois.
Nous sommes en collaboration avec la Mutualité chrétienne en Belgique et Caritas de Salzbourg en Autriche.
Il existe bien des classes parallèles intégrées avec un pédagogue spécialisé dans l’école régulière, mais il faut déjà des capacités que ces enfants n’ont pas. Comme c’est le seul centre spécialisé de ce type à Zgharta. La divine Providence est obligée de refuser des enfants car les locaux ne sont pas assez grands.
Il y a 75 élèves , répartis en 3 centres:
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cuisine - broderie - tricot - couture - découpage - collage - bricolage, notamment pour Noël.
Les élèves sont très appliqués et travaillent dans une bonne ambiance. Ils confectionnent une grande diversité d’objets, en tissu ou autre qui sont vendus dans leur petit magasin, dans un local non loin de là. -
c’est une petite école où les élèves sont répartis par niveaux.
Ils travaillent souvent avec des thèmes, par exemple la cuisine, le cirque.
Ils utilisent des pictogrammes qui leur permettent d’apprendre à mieux s’exprimer en faisant des phrases complètes.
Ils bénéficient d’une salle de psychomotricité et la psychomotricienne reçoit aussi individuellement dans son bureau. -
où séjourne Johnny, un jeune homme autiste et qui accueille aussi une bonne dizaine de personnes handicapées adultes qui y font des activités. C’est une bonne chose pour Johnny qui n’est pas tout seul dans la maison
Une pédagogie basée sur la construction de l’individualité
Au Liban, comme dans d’autres pays peut-être, on voit le handicap avant de voir la personne elle-même. Ce regard n’est pas valorisant. C’est un problème pour eux, cela les enferme. Le centre Divine Providence a fait le choix de travailler l’individualité de la personne, au travers de ces actions pédagogiques mais aussi auprès des familles et de l’entourage. Car si certaines mettent leur enfant au centre de la vie de la grande famille et le font participer aux activités, d’autres sont presqu'en situation d’exclusion. Ils n’existent pas vraiment en tant qu’individus à part entière. Beaucoup d’institutions travaillent dans le même sens, mais le handicap mental reste un tabou malgré tout. La construction de l’individualité est donc aussi un objectif auquel le personnel associons les familles.
Un accueil pour toutes les confessions
La Divine Providence accueille les pauvres et n’oblige pas à payer. Ce centre est très bien vu des familles musulmanes de Tripoli, par exemple. Et cela, grâce aux valeurs qu’ils prônent, qu’ils promeuvent et vivent au jour le jour: ils mettent l’amour de la personne au premier plan.
Le personnel
Il se compose de 22 personnes dont 1 psychologue, 1 assistante sociale, 1 coordinatrice pédagogique, 1 orthophoniste, 1 psychomotricienne, 1 chauffeur,...
Les subventions venant du Liban
• L’Etat prend en charge environ 53 élèves de chez eux;
• Ils bénéficient aussi d’une aide du Ministère des Affaires Sociales et du Ministère de l’Emploi;
• Les aides étrangères belges sont les seules aides extérieures pour l’instant.
Elles viennent de l’asbl Handicaps Liban qui travaille aussi en partenariat avec la Mutualité Chrétienne Hainaut Picardie.
Les locaux
Les locaux accueillent un nombre important de jeunes et d’adultes. Pour agrandir l’espace, les responsables ont un projet pour construire de nouveaux locaux, en étendant les constructions existantes.